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LA VIERGE EN MAJESTE...

THEMATIQUE:Art Culture Création

Cimabue : Vierge à l'Enfant entourée de six anges

Cimabue (environ 1250-environ 1302) 

 

1 CARTE D'IDENTITE DE L'OEUVRE

 

Date de réalisation:1280

Peinture figurative

Dimensions: 2.8 m x 4.27 m

Lieu d'exposition: Musée du Louvre

Technique: Peinture à l'huile 

Support :bois

Genre: peinture religieuse

 

2 CONTEXTE HISTORIQUE

>Au Moyen Âge, la dévotion à la Vierge ne cesse de croître dans le monde catholique. Marie devient ainsi le sujet le plus répandu de la peinture des XIIIe et XIVe siècles

 

>Considéré comme le point de départ de l’école italienne de peinture. Il a commencé, le premier, à se détacher de la tradition byzantine qui avait influencé les artistes italiens avant lui, pour poser les jalons d’une nouvelle manière de peindre plus moderne.

 

3 ANALYSE PLASTIQUE DE L'IMAGE

 

DESCRPTION:

                 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 INTERPRETATION

  

 

 

 

 

 

 

http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/la-vierge-et-lenfant-en-majeste-entoures-de-six-anges

Art Byzantin

 

Étudions maintenant la composition de l’œuvre. Vous allez me trouver dingue, mais j’ai passé un certain temps à mesurer l’œuvre pour trouver un rapport secret dans les dimensions des différents blocs et de l’œuvre en général, mais je n’ai trouvé que le chiffre 1,375 qui ne correspond à ma connaissance à rien de précis sur le plan théologique. Je n’ai trouvé en réalité qu’un seul rapport digne de confiance. la hauteur du triangle supérieur est égal à 1/4 de la hauteur du rectangle inférieur, proportion qui ne signifie qu’une seule chose, que le peintre avait conscience de certaines règles harmoniques élémentaires.
Par contre, je me suis amusé à diviser le tableau sur ses grandes lignes : ligne de symétrie haut-bas, médianes allant d’un angle à l’autre, intersection de ces lignes en son milieu et enfin jonction des deux angles supérieurs et voilà ce que donne le dessin. Là, je me dis, ceDuccio est un petit malin.
Regardons cela en énumérant :

  1. Les médianes passent toutes par un des genoux des anges et la médiane allant du haut à gauche au bas à droite passe par le genou de la Vierge.

  2. Cette même médiane indique le mouvement de la Vierge ; bras droit, cuisse droite.

  3. L’axe de symétrie passe très exactement dans l’oeil droit de la Vierge (rappelez-vous le portrait de Baldassare Castiglione par Raphaël, et son axe de symétrie qui passe dans l’oeil gauche…).

  4. Ce même axe croise la main droite de la Vierge et la main droite de l’enfant.

  5. La ligne rejoignant les deux angles supérieurs du tableau montrent que le haut du crâne de la Vierge est plus haut que celui des anges… Pas de beaucoup, mais quand-même, il y a un système hiérarchique à respecter.

  6. Le croisement des 4 lignes se fait exactement sous le pied droit de l’enfant, pas au-dessus, ni à côté, comme si le Christ ne pouvait poser son pied que sur un axe précis, l’axe du monde (axis mundi).

Question piège : comment sait-on que l’enfant représenté est bien le Christ ? Hein ? A son nimbe crucifère qu’il est le seul à porter, bien sûr…

Les lignes sont éloquentes, plus qu’on ne l’imagine. Mais peu importe la glose, il suffit de se laisser charmer par le regard tendre de cette Vierge Marie, d’en apprécier les couleurs, pour être conscient que nous sommes ici face à un chef-d’œuvre, qui s’il suit les nouveaux préceptes de peinture insufflés par Cimabue, annonce déjà la révolution de Giotto et de manière subliminale et tout en douceur, la Renaissance…

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